Découvrir les mœurs de la bourgeoisie au travers de petits coffrets raffinés : c’est ce que propose le musée Roybet Fould avec l’exposition d’une soixantaine de précieuses boîtes anciennes.
Les objets qui nous entourent disent beaucoup de nous. Témoin des mœurs et du goût de la haute bourgeoisie dans la seconde moitié du XIXe siècle, la boîte en bois reflète tout un monde aujourd’hui disparu.
Au gré de la visite de cette exposition, on pourra apprécier l’habileté et le savoir-faire des meilleurs ébénistes, tabletiers et marqueteurs parisiens qui travaillaient avec des matériaux précieux comme les bois exotiques, l’ivoire, la nacre ou l’écaille de tortue.
La sélection réunie au musée Roybet Fould est issue d’une seule et même (colossale) collection, celle de Vincent Boirel, passionné par ces objets depuis l’âge de 15 ans, et co-commissaire de l’exposition : « Ces boîtes, disposées dans les intérieurs, témoignaient du bon goût et de la richesse de chacun. »
Un objet raffiné du quotidien
Thé, parfums, gants, cigares, rasoir… Ces objets conservés dans des boîtes portant une inscription relative à leur fonction, dévoilent ainsi le quotidien d’une certaine bourgeoisie, très parisienne. « C’est toute une époque que l’on va pouvoir (re)découvrir. La scénographie de l’exposition permettra de remettre ces objets dans leur contexte, d’évoquer les modes féminines et masculines, d’appréhender les manières de recevoir et de se divertir », explique Emmanuelle Trief-Touchard, conservatrice du musée.
Vincent Boirel se réjouit de voir ses objets exposés dans l’ancien pavillon de la Suède et
de la Norvège de l’Exposition universelle de 1878 : « C’est un écrin magnifique. Les boiseries du bâtiment feront écho aux boîtes. »
Retrouvez le livret d’accompagnement à la visite en cliquant sur l’affiche de l’exposition ci-dessous :